Et s’il existait un moyen simple, efficace et gratuit qui permette de rester en bonne santé, de garder ou de retrouver de belles formes, d’améliorer l’état de sa peau et de ses cheveux ? Ce moyen connu depuis des milliers d’années en Chine a été appliqué pour la première fois en Occident par Louis Kuhne (1835 – 1901). Ce naturopathe allemand pratiquait l’hydrothérapie à l’eau froide. Sa technique : détoxifier le corps en stimulant le bas-ventre grâce à des bains de siège à friction. Depuis, cette méthode naturelle et hygiéniste a été popularisée, approfondie et améliorée par France Guillain sous le nom de bains dérivatifs ou D-CoolingWay. Présentation, explications, c’est parti …

Une histoire de température interne
La température interne
Notre température interne ne devrait être ni trop haute, ni trop basse avec une valeur moyenne sur la journée aux alentours de 36°6 C. Or, en 100 ans, cette température interne moyenne a augmenté de quelques dixièmes de degrés en passant de 36°6 à 37°2. En cause, notre mode de vie avec des positions assises prolongées, la sédentarité, le port de vêtements trop serrés et de sous-vêtements favorisant la surchauffe de la zone périnéale.
Cette température plus élevée témoigne d’un état inflammatoire chronique et cause de nombreux troubles de santé favorisant l’apparition de maladies dégénératives.
Comment revenir à 36°6 ?
En utilisant la méthode des bains dérivatifs, technique de régulation de la température interne.
La théorie des bains dérivatifs
Une digestion perturbée
La digestion apporte chaque jour des déchets qui doivent être éliminés de manière continue par les voies naturelles et la transpiration. Mais notre vie sédentaire empêchent le bon fonctionnement régulier par vibration des fascias et intestins. Il en résulte un encombrement général néfaste à l’ensemble de nos fonctions.
Deux sortes de graisses, les fluides et les épaisses
- Les graisses fluides, dites brunes, indispensables pour la protection contre la chaleur et le froid, l’énergie, les réserves, la fonction hormonale, le transport des cellules souches adultes capables de réparer les tissus et les fonctions de nettoyage
- Les graisses épaisses, jaunes et blanches floconneuses, graisses de mauvaise qualité dues à des aliments dénaturés et une mauvaise mastication qui doivent être expulsées à l’aide des graisses fluides
Les fascias, alliés secrets de notre organisme
Fascia vient du latin et signifie « bandeau, bandelette ». Ce terme apparait pour la première fois en 1799 quand Bichat publie son Traité des membranes. Ce physiologiste (1771-1802), vitaliste, est le père de l’histologie moderne. Les deux boules graisseuses situés dans chaque joue portent son nom.
Les bandeaux ou fascias recouvrent ou enveloppent la plupart des structures du corps humain. Ce sont des membranes fibreuses et élastiques composées de tissu conjonctif très riche en fibres de collagène.
Ils ont à la fois un rôle de soutien, d’amortisseur, de support, de protection ou d’aide à la circulation du sang et de la lymphe.

Les fascias sont reliés entres eux formant un réseau de la tête aux pieds et sont également capables de se contracter et d’avoir une influence sur la dynamique musculaire.
Leurs vibrations pourraient drainer les toxines du corps vers les voies d’excrétion. Les graisses excédentaires, les déchets métaboliques issus du fonctionnement des organes, les produits chimiques issus de l’environnement absorbés via l’alimentation, la respiration et la peau pourraient alors être progressivement éliminés grâce à ce processus.
Pour aller plus loin sur les fascias
Les fascias ont une place importante en ostéopathie et en shiatsu. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire cet article ardu, Les fascias et les ondes scalaires, trames matricielles du vivant de Michel Odoul ou regarder la vidéo Fascinants fascias : les alliés secrets de notre organisme, documentaire diffusé sur Arte. Vous ne manquerez pas d’être surpris.
Les fascias ont une place importante en Médecine chinoise. Une étude chinoise récente de la Southern Medical University démontre au moyen de le l’IRM et de la reconstruction en 3D des réseaux de fascias, la correspondance qu’ils entretiennent avec les méridiens.
La pratique des bains dérivatifs
Une méthode ancestrale
Le bain dérivatif n’est pas un bain de siège mais juste une friction rafraîchissante des deux plis de l’aine et du périnée. Dans la pratique, une simple cuvette d’eau froide et un gant suffisent. On frictionne doucement à l’aide du gant plongé dans l’eau fraîche la zone des deux plis inguinaux et du périnée, de l’aine au périnée, d’un côté puis de l’autre. Cette action fait vibrer les intestins et les fascias.
Il est recommandé de pratiquer au minimum 10 min deux fois par jour. Cette durée peut être augmentée lors d’une fièvre ou d’une maladie chronique. Il faut éviter d’avoir froid pendant la pratique.
Les bénéfices du bain dérivatif
La fraîcheur de la zone périnéale permet la régulation de la température corporelle. Elle permet de faire vibrer les intestins et les fascias. Les graisses circulent et s’éliminent à la vitesse où elles entrent. Les graisses fluides peuvent assurer leurs fonctions, chasser les graisses épaisses et ainsi protéger de la chaleur et du froid, éviter la rétention d’eau, alimenter en continu les muscles, les os et les organes, éliminer les déchets du métabolisme ou venus de l’extérieur, permettre une régulation hormonale importante à la ménopause
Le bain dérivatif est donc un moyen naturel qui active l’élimination des surplus et permet le nettoyage interne. En découlent une meilleure résistance aux variations de température, une plus grande énergie, un meilleur sommeil, une bonne résistance aux infections, un remodelage du corps ….
Pour approfondir la méthode
France Guillain, navigatrice et mère de 5 enfants, pratique cette technique naturelle depuis les années 70. Elle a écrit plusieurs best-sellers, Les Bains dérivatifs aux Editions Jouvence et Le Bain dérivatif Cent ans après Louis Kuhne aux Editions du Rocher. Vous pouvez sans doute les trouver d’occasion ou chez des amis !



Des évolutions au fil des années pour une pratique facilitée
La nouvelle méthode
France a adapté cette technique ancestrale aux obligations de notre vie moderne. La pratique traditionnelle est exigeante et demande du temps, parfois beaucoup ou trop de temps chaque jour. Aussi, ces dernières années, de nombreux essais ont été effectués afin de concevoir des poches de gel pour apporter la fraîcheur nécessaire au niveau du périnée. Vous pouvez vous-même utiliser des poches de gel classiques facilement disponibles que vous placerez au congélateur entre 2 séances de bains dérivatifs.
Les nouvelles poches mises au point par France Guillain
France a fait développer des poches plus adaptées et encore plus pratiques à utiliser au quotidien : les poches Koodol et tout récemment, l’an dernier, en 2019, les poches 36°6. Ces poches 36°6 bénéficient de toute l’expérience acquise. Elles sont :
- plus performantes : gardent la fraîcheur plus longtemps
- sécuritaires : leur température ne descend pas en dessous de -5°C, impossible de se brûler avec
- confortables : plus étroites, plus fines
- pratiques : une enveloppe, en microfibre de coton, se clipse autour du slip sans risque de glisse
- plus hygiéniques : en plastique de qualité chirurgicale faciles à désinfecter et à sécher
- fabriquées en France à Rennes
- conditionnées par des CAT, centres d’aide au travail

Le « bain » est donc avantageusement remplacé par l’utilisation de ces poches ergonomiques, robustes, hypo-allergéniques, composées de gel à base de cellulose, non toxique, de qualité alimentaire. Il est recommandé, idéalement, de porter ces poches de gel toute la journée, trois heures par jour étant un minimum.
Les contre-indications au bain dérivatif
Les bains dérivatifs sont déconseillés en cas d’épuisement, d’opération chirurgicale récente, de port de prothèse ou de stimulateur cardiaque, lors du premier trimestre d’une grossesse issue d’un traitement FIV ou autre, lors des règles ou pendant les 90 mn qui suivent un repas.
A vous de tester …
La pratique des bains dérivatifs est à la portée de tous grâce à France Guillain qui a adapté cette technique ancestrale à nos modes actuels de vie.
Testez le bain dérivatif et vérifiez ses bienfaits :
- Meilleure élimination
- Diminution des inflammations
- Remodelage et amélioration de la silhouette
- Régulation et perte de poids
- Augmentation de la résistance au froid
- Amélioration de la circulation sanguine et lymphatique
- Amélioration de l’état de la peau
- Repigmentation des cheveux
Pour tout savoir sur la méthode de France, vous pouvez lire la dernière édition de son livre. Vous pouvez vous procurer les poches de gel 36°6 chez Altervojo et à la date d’aujourd’hui (01/2020) uniquement là. Ce magasin indépendant et familial parisien propose des produits exclusivement issus de l’agriculture biologique et/ou biodynamique respectant l’environnement, limitant les emballages et les transports, privilégiant le vrac, le local et les produits de saison issus en priorité de petites exploitations en direct avec producteurs et artisans.
A moi de tester !!!
Bien que connaissant les bains dérivatifs depuis longtemps (Navigatrice, j’ai lu, adolescente, le premier livre de France, « Le bonheur sur la mer » et connait bien ses recherches et publications), je n’ai jamais pratiqué. Je reviendrai vous raconter mes impressions et surtout les résultats.
1 Commentaire
RAS